Il est temps, chers amis, de faire parler nos coeurs, Citadelles de la vie et des sentiments, Puissants murs érodés et victimes de la peur, Des assauts et de la folle course du temps. Ce temps qui ne sait que tourmenter nos mémoires, N’y laissant que blessures et échecs profonds Face auxquels nous n’avons, hélas, aucun pouvoir. Nous sommes condamnés à la confrontation.
Qu’importe la richesse et la célébrité Il nous faut au contraire marier l’humilité Pour consacrer le temps qui nous est imparti A trouver le chemin qui conduit à la paix. Car la guerre est le pire ennemi de la vie Ainsi, il nous faut oublier ce terme à jamais.
Bannissons la violence et la haine qui tuent Aveuglément et qui me peinent au plus haut point. Car elles ternissent l’Amour un peu plus chaque jour. C’est pourquoi il dût prendre de subtils détours Qui permirent aux humains de survivre aussi loin En conservant intact leurs sentiments accrus.
Oui ! Vivons pour mourir et non pour faire mourir. Celui qui donne sa vie pour la bonne cause Vaut milles fois plus que celui qui l’a vécue Pour gâcher celle de son prochain, voire pire En se prenant pour Dieu (hé bien oui, certains osent !) Alors même que ce n’est qu’un quidam perdu.
Le plus important défaut de cet être abscon Est de croire que la richesse est le seul sang Du peuple et qu’il peut diriger la Terre entière Avec ses gros canons industriels crachant La fumée des personnes réduites en poussière Pour servir l’intérêt de cet aliboron.
« Je suis bon », se dit-il, mais combien de personnes A-t’il calomniées ou trahies ou spoliées ? Pour combien de personnes fit-il que le glas sonne ? Je fais ici hommage aux martyrs oubliés, Myriade de destins sacrifiés en vain Pour permettre au démon d’arriver à ses fins.
Si l’on pouvait aussi bannir l’égocentrisme Et tourner nos pensées vers ceux qui nous entourent. Et si seulement on pouvait choisir l’altruisme Enfin, en quelques mots, reparler de l’Amour, Sans aucun doute je serais bien moins morose Je pense que je verrais la vie plus en rose.
Ne soyez pas si tributaire du coeur battant de la violence Qui est comme la ciguë de la société qui nous entoure. Et dans laquelle, avouons-le, nous rêvons tous de réussir. Je n’suis pas là pour renauder, ni prodiguer des remontrance Mais il faut reconnaître qu’il est enfin temps pour qu’à mon J’agisse pour qu’on puisse un jour entendre tout nos enfants