Vos
poèmes

Face à l’obscurité qui ce jour nous embrumes,
Une fois n’est pas coutume, je m’arme de ma plume.
Et j’encourage tous ceux, qui savent manier le feutre
A l’opposer sans cesse à leur « Kalach » de pleutre…

Elle s’appelait Isa, Meryem ou Héléna
Il s’appelait Jean-Luc, Thierry, ou Abdallah.
Leurs vies furent arrachées, leur sourire effacé,
Tant de vie décimées et à leurs proches volées.

Une nuit difficile même à imaginer,
Des actes abjects et laids par des lâches perpétrés.
Une nation qui saigne, des familles endeuillées,
Un bilan si tragique que nos cœurs ont pleuré.

Un attentat, des terroristes, une foule qui s’affole.
Des coups de feu, des explosions, et des vies qui s’étiolent
Le sang qui coule, les larmes qui roulent, du répit pour per
La mort ricane, les corps s’étalent, alors que leur glas son

On nous parle de peur, on nous parle d’angoisse.
Que ça recommencera, quoi qu’on dise, quoi qu’on fasse.
Que ces monstres invisibles qui habitent nos rues,
N’en sont qu’à leurs débuts. Quelle bande de trous du cul !

Tu croyais me faire peur, tu pensais m’effrayer ?
Pendant quelques minutes, j’avoue, tu as gagné !
Mais en visant ainsi des personnes innocentes,
C’est toute l’humanité qu’ainsi tu ensanglantes.
Ce sont les sociétés qui partagent nos valeurs
Que tu provoques et dont tu endurcis les cœurs.

Aujourd’hui ce n’est pas la peur que je ressens,
Car perso, je n’ai jamais vraiment eu peur du sang.
C’est un ressentiment tout autre qui m’habite
Et que toi, tes actions, si lâches, en moi suscitent.

Car avec tous les morts que tu viens de semer,
Il n’y a que la haine que tu vas récolter.
Et pas la haine, facile, envers les musulmans,
Ceux qui, comme nous, déplorent ta vision du coran,
Mais la haine viscérale envers les djihadistes,
Et, bien sûr, envers tous ces connards d’intégristes !

Comme l’a si bien dit, Balavoine en son temps
Aucune cause ne vaut la mort d’un innocent
Et ta cause, qu’elle est-elle ? Quelles valeurs défends-tu ?
Quelles voix démoniaques, illusoires entends-tu ?

Tu crois vraiment qu’agir ainsi nous empêcheras
De défendre en tous lieux nos valeurs et nos droits ?
Tu ne fais que remplir nos cœurs de certitude
Qu’il faut éradiquer tous ceux de ton espèce
La colère monte en nous et gagne en l’amplitude,
Un jour on te rendra la monnaie de ta pièce !

Plus nombreux et plus durs vos coups de barbarie
Plus tenus et plus court sera votre répit.
Car si le choix des armes a été votre aval
Vous allez déguster un autre genre de Rafale.