Le Soleil et la Terre Sont las de la misère, Tous les deux réunis, Synonymes de vie, Rappellent leur puissance À l’Homme et ses nuisances. Un panache de fumée Qui détruit toute vie, C’est la triste vérité De toute sa folie. Quand donc comprendrons-nous Que le sol est piégé, Que par toutes nos actions Et notre vanité, Nous sommes devenus fous Et que tout va péter. Nous détruisons la Terre, Berceau de création, On ne peut que s’en faire Et craindre l’extinction De l’Homo Sapiens bis Qui, dans sa chute brutale, Entraînera par vice Tout le règne animal. Est-ce de l’égoïsme Ou bien de l’insouciance ? En tout cas l’héroïsme N’est pas dans sa conscience. On a beau dire de nous, Animaux les plus fous, L’Homme influe sur la Terre Comme sur l’enfant la mère. Ne voyez-vous donc pas Que l’enfant a grandi, Et qu’il ne comprend pas Ce qu’on a fait de lui ? Alors il se déchaîne Et se redonne un rôle, Il brise alors ses chaînes : La mère perd le contrôle. C’est ce qui nous menace Et risque d’arriver Mais je crois bien qu’hélas, Déjà c’est commencé !