Sous l’aube naissante, la femme s’éveille, Elle danse en silence, près du lait doré, Sur la terre brûlante, son pain façonné, Nourrit les siens d’amour, de chaleur sans veille.
Courbée sous le bois, elle porte en son sein Des rêves cachés, des espoirs infinis, Ses mains patientes sculptent l’avenir béni, Dans chaque geste, un murmure souverain.
Sa vie est un écho, un souffle, un reflet, Ombre douce qui brode le temps sans retour, Ses yeux, miroirs d’effort, éclatent en clarté.
Forcée par la souffrance, éclairée d’amour, Elle sait que l’effort fait éclore la joie, La fatigue, en secret, devient une proie.