Un grand regard éphémère Posé subitement sur moi D’une Amazone aux yeux amère C'est ton image en émoi
Une voix hypnotique de ton regard Je m'écroule magnétisé dans ton nid Endormi, paralysé? l'esprit hagard J'ai cru plonger dans ma dipsomanie
Du cauchemar au rêve il n'y a qu'un clin d'œil Brûlé aux enfers, rafraîchi dans ton paradis Les images enflammées, projetées sur le seuil Défilent mes souvenirs enfouis, décor inédit.
Jeune frêle, tu étais la préférée du bal Jalouse par les filles du quartier
Et envieux mon œil jaloux Hauts, sur leurs dunes de coton, Les songes enflammés de ton époux Sur la taie, les feux de ton front.
Ainsi je goûte l’indolence De ton si chaud et clair sommeil, Et frileux, m’allongeant, je pense Me coucher... tout près du soleil.