Dans mes nuits blanches tourmentées J’entends lourd l’ennui cuivré des violons Mille tonne d’errance me sillonne l’âme Un transport de cailloux coulés de flegmes C’est d’une curiosité presque… vaine !
Des vents blancs violentent mon esprit Sur les rarissimes branches feuillues D'espoir frai de soir d’été J’ai donné mon âme Et depuis j’ai toujours feu de rivière coulé en moi
Mais le regard noirci à l’écoute des soupirs du monde en ran Nous le deuil d’individu d’épaves de liberté Au fond du trou où la terre noire est bêchée Par les innombrables mains de masse libre De révolution à désillusion Mon feu sèche à l’ombre du monde
En bas, je songe indécents à l’estomac Ô mes Amis véritables, mes pages, Mon encre, mes nuits, mes morts Et ces jeunes innocents pourris en notre compagnie Je plaide coupable votre honneur mes amis Pour le meurtre que je vais commettre