S'en va par les grèves de Fécamp, La douceur de mes rêves d'enfant, J'ai mis mes pas dans les pas du vent, Et parcouru les sentes du temps.
Tout seul ici face à l’océan, Je suis tour à tour un goéland, Qui survole l’immaculé gréement, D’un grand clipper au sillage blanc,
Le vieux gardien du phare des grands bancs, Qui veille sans relâche par tous les temps. L’horizon balayé par les vents, La demeure de mes rêves d’enfant.