Les ombres du temps jouent sur les pierres Que mon regard traverse sans barrières L'étrange pays de mes souvenirs Des pleurs et des grands éclats de rire.
En boule, prostré sur ma paillasse Ces images jamais ne me lasse Mon âme s'est enfuie derrière les murs Restent espoirs, folie et les murmures
Je joue encore de mes souvenirs Et demain aussi, sans avenir L'ombre a bougé, elle se rapproche La lame fauche, et voici les cloches.