Le manque est criminel, c’est un propos certain Il éblouit le soir, assombrit le matin Travestissant l’amour en un bas préjugé Il hante nos passions nos drames, nos sujets…
Je te sais déjà dansant une autre vie Blasphémant l’Instant, hululant ma douleur Je me sens défaillir au gré de tes envies Dans un soupir d’ennui j’invoquerais tes pleurs.
Plus que la soif, l’agonie, le ballet fatal ; Ce baiser désolé qui me colle a la peau. Criant dans mon crâne, l’infortuné Tantale Me souffle les secrets de ce maudit tempo.
« L’Oubli, murmure le fou entre deux supplices, Suprême solution aux problèmes du cœur » _Si pour solution, je n’ai que ce calice, Tant pis, je mourrais donc… Laissez moi ma rancœur !