Qui donc sait définir la pensée la plus terne Celle qui fuit les passions et s'enracine Dans la terre sainte ou les cœurs purs hibernent ? Sur les visages morts une couleur se dessine...
Qui donc peut réveiller l’érotisme latent De ce corps délavé que la vie déserte Créature délaissée, ou vaincue par le temps ? Une couleur, sans doute, vient couvrir les pertes.
Et cette ivresse pure qui de la mort se sèvre Laissant un goût de fraise aux palais décadents C’est la couleur du beau qui vient fendre nos lèvres.
Les saints se condamnent et resserrent leurs dents La raison fond en larme le voici : le Rouge Embrasant les songes tel un mal-être ardent.