Qu'il est bon de croire à la légèreté Oubliant l'Absurde d'une vie consciante Confiée dans le noir à une plaie béante Que l'on eut cru jadis déjà cautérisée
Qu'il est aisé de vivre et se laisser aller Sans angoisse ni peur, et tout questionnement Pas plus qu'à tous ces doutes et atermoiements Que mon âme esseulée fait mine d'avaler
Et pourtant en ce jour, porté par le bonheur Je revis sans détours mes anciennes rancoeurs Et revois de trop près le réel et l'Ennui
Ô toi réalité, qui me marque au fer beige Oublie donc un instant de clore mes nuits Que ma vie soit enfin recouverte de neige.