Je crains la Belharra, la noble vague basque Qui remonte des fonds les jours de mauvais temps. Force des profondeurs elle arrive sans masque, Son être est fait d’écume et son cœur de tourment.
Le vent de l’océan chaque fois accompagne Ce souffle de chagrin moissonné dans les cieux. Il s’évanouira sur un flanc de montagne Rencontré par hasard sur la route des dieux.
Les côtes d’Euskadi puissances inouïes Depuis la nuit des temps arrêtent le rouleau. Consolent la douleur et peines enfouies Offrant à l’homme honnête un avenir nouveau.