Intensément, je vibre aux pianotements De la pluie sur mes vitres, cette nuit ! Cette musique liquide rappelle le bruit Que font, de mille doigts les tapotements
L'extase est si forte ! Conséquemment, Un frisson mystique se hâte de descendre Vers mon âme calme, qui croit entendre : Un angélique adagio, orchestré savamment
Mais, cette eau, imitant à s'y méprendre Tout le Céleste qui chante languissamment, Est un leurre ; je commence à comprendre !
Ces flots adamantins, ces ravissements Augmentés d'une vertigineuse musicalité, Ce chant lyrique ; ce serait en fait : l'Été