Éloigné de la ville, calme et confidentiel : C'est dans ce parc, aux heures crépusculaires Souvent, qu'à pleine âme je respire le ciel
Quelquefois, des airs de violons cénaculaires Mêlés aux soupirs du vent, m'étreignent le corps Puis, extasié à l'extrême par le luxe d'accords : J'accroche un sourire sur les ambres stellaires
Main posée sur le cœur, j'écoute pieusement Le musical opium, qui m'emmantèle et m'élève Jusqu'au Monde surréel : l'indicible Rêve De l'Amour revenu en grand pavoisement
Et ce soir, comme hier soir, le Temps se fige Au point qu'à peine je sens, curieusement : Qu'un pleur a couru sur ma joue qui s'afflige.