Sous la gangue de chair, on sentait la blessure s'ouvrir Lorsque pleurait son cœur - qui parlait en sanglotant Avec des cortèges de mots créés par lui - chuchotant Car, rien autant que l'Amour, ne l'aura fait souffrir !
Dans ce Grand-Feu éteint, où se consume : un destin Qui fut voué à de mélancoliques afflux d'émotions Et plus résigné chaque jour, à haïr ses imperfections, On a livré -aux appétits pervers- un luxueux festin
C'était finalement assez pour lui - l'inconnu célèbre, Que la fierté d'avoir été, pour les affamés de vulgarité : Ce troublant incompris, libre étouffeur d'incuriosité Et complice familier de la Lumière qui s'enténèbre
Le quittant à regret, les hommes lui adressent un message : Tu avais du génie, toi l'éternel prodige - nul ne l'a su ! Alors que tu retournes au Ciel-sans-fin dont tu es issu, Nous craignons de troubler ton Repos, à l'heure du Passage
Tu as surmonté une Puissance plus forte et plus sauvage ! Pour la dernière fois, on sent croître un rêve, une vision, Nos esprits fureteurs se consoleront dans cette illusion : S'ouvre l’Éternité promise, ce n'est que la fin du voyage.