Aurélie, comme aux beaux jours des bohèmes voyageuses Répand des torrents de rêves, en pluies de soleils diaprés Mêlant, aux teintes blafardes des mascarades nuageuses : La prégnante vénusté des soirs de septembre pourprés
Ses yeux, qui diffusent le saphir en luminances sublimes Me rappellent une autre femme - que j'ai aimée, ailleurs Et, dès lors que, de mon âme elle entrebâille les abîmes : Saturés de lumière, mes sentiments deviennent meilleurs
Quand, d'Aurélie je subis l'attraction - humble et soumis Un Amour infini s'exprime, dans d'infinis frémissements Pieusement, j'attends qu'un secret espoir me soit permis : Ouvrir fièrement le cycle d'or des premiers ravissements
Qu'un peu d'audace accompagne mes penchants amoureux Et je couronnerai mes œillades flatteusement complaisantes De ces ferveurs labiales, qui ajoutent aux baisers savoureux Le don d'accroître l'Amour, de molécules bienfaisantes !