Un bruit cadencé résonne ; mon Cœur se noue : De vivre, mon Amour s'est arrêté. Mort-né ! C'est son petit cercueil blanc qu'à la hâte, on cloue - De la croix que je portais, simplement orné -
Ô la grande âme éparse, éternellement tendre, N'a-t-elle pas l'Amour, pour domaine chéri ? Pleurant mon Cœur défunt, je commence à comprendre Que son dernier souffle suivrait son premier cri
Et le deuil de moi-même coule sur ma joue ; Deuil d'un Cœur accablé, seul et triste à mourir Qui, prisonnier d'un karma, de sa grande Roue : Cherchait plus riche terreau, pour y refleurir
Qu'il repose, apaisé, dans la dive Lumière ! Lys à peine cueilli, déjà se défeuillant - Redevenu poussière ; sitôt né poussière - A trouvé sur sa route un Archange accueillant
À présent qu'il est au seuil des métempsycoses : Puisse le coup fatal, à lui-même donné, En abolir à jamais les effets, les causes ! Toujours est grande faute, un amour passionné.