Caduques, les feuilles d'un érable impérieux, L'une emportant l'autre, s'en sont toutes allées Prenant sens contraire des heures envolées, Avec l'air de répondre aux appels mystérieux Du bois dormant, dont les âmes emprisonnées Sont les voix musicales ; ô trépas mélodieux De notes dorées et pourpres, disséminées ! L'arbre expire et voilà ses suprêmes adieux.