Trouverai-je jamais les mots pour la décrire ? Par les yeux du rêve seulement, contemplés : Ses pommettes hautes ; son très rouge sourire,
Font un bel amalgame, aussitôt assemblés À ses cheveux blonds ; à sa peau de nacre fine, Où se confine une âme immensément divine - Sous des airs délicats, de mystères peuplés -
Et du buste jusques aux jambes fuselées : Très patiemment, des doigts d'orfèvres divins Semblent avoir poli ses longs traits droits et fins, D'ombres d'or autant que de clartés étoilées
Ah que ne suis-je vizir, prince ou bien émir ! J'aurais pu, dessus les étoffes potelées D'un sofa, sous les plus doux baisers, l'endormir.