Depuis que, pris de romantisme nervalien Sous la clarté laiteuse de la lune, un soir Nous avons desserré le tout-puissant lien : J'allume la Machine à broyer-du-noir
Puisque à mes yeux, se dissipent les éclairages Tandis que mon rêve se débat dans la réalité, Au feu perpétuel qu'alimentent les mirages Je me cautérise, en toute confidentialité
Ô tellement il a fait froid dans mon âme, Mon cœur diaphane offert au cratère, fume Sans frémir aux brûlures de la flamme, En nuées bleues s'agrégeant, il se consume
À présent, vers l'espace constellé, se disperse Le voile noir que la nuit alanguie vient poser Et, j'attends qu'un Silence libérateur traverse Le sol, où je vais -pour l'éternité- reposer.