Dans la paix discrète des alcôves, souvent Sur nos lèvres rosées, se nouent des liens Lorsque se répandent au souffle du vent : Des murmures chargés d'arpèges éoliens
Du Prénom - dont on évoque en chansonnette L'harmonie musicale et le parfum guérisseur, On se grise - avec une raideur de marionnette Qui s'accorde à la souplesse du satin danseur
Alors, échangés dans un baiser foudroyant, Ces trésors de pensées déchaînent la félinité Dans nos cœurs que l'on barricade, croyant Que -secrètement- s'y est lovée une divinité
Et, quelque chose de plus rare ou plus sacré Mais, surtout : plus grave et plus sérieux Qu'un ciel aux yeux bleus et sourire nacré, S'égare aux détours d'un chemin mystérieux
Car, ce Prénom - jadis si doux à prononcer, Se mêlera -en tourbillon- au culte accompli Des idylles que le Temps finira par effacer Puis, tombera -pour toujours- dans l'oubli
Même si Cupidon veille - frétillant d'envie, Force est d'admettre que, le meilleur moment En matière d'amour - comme dans toute vie D'homme heureux, reste : le commencement.