La nuit approche, qui m'opprime à travers la fenêtre Avec ses effluves puissants et lourds comme des secrets Et ses souvenirs obsesseurs - et ses impitoyables regrets : Souvenirs d'avoir été aimé ; regrets de ne plus l'être
Calamiteux soir, où chaque minute - apportant sa part D'indiscipline conquérante à une langueur quotidienne Inextricablement vouée à la rhétorique tragédienne, Suggère ces -Adieux- qu'on se fait avant un départ !
Cette lueur mauvaise, qu'exaspère la petitesse des lieux, Non, ce n'est pas la paix ombreuse du crépuscule : celle Qui s'ouvre sur les rêves où l'énamourant violoncelle, En symbolique nurse, prodigue un sommeil oublieux
Alors qu'un vent grave a soufflé depuis la Lune lointaine Sur cette échancrure de vie - qu'un rien a fait fléchir, J'attends un jour qui ne viendra pas - à bien y réfléchir : Dois-je bannir l'espoir, puisque l'espérance est vaine ?