Quand s'étiolent les jours abattus et figés, Le rideau d'étoiles -déguirlandé- s'imprègne D'une sorte d'Assomption martiale, où règne Un ciel aux reflets géométriquement mitigés
Scrutant le glacis effacé, devenu incolore De l'adieu sang-et-or au Sépulcre vitré, C'est sur un catafalque de verre trop feutré Que je passe la fin de journée, à m'enclore
Orphelin du Soleil au crépuscule délayé Je sanctifie l'astre entr'aperçu brièvement, De minute en minute, assombri grièvement Puis -par d'intermittents combats- balayé
Comme récitant l'oraison, à l'approche du soir La tueuse-de-lumière s'édulcore ; il s'avère Qu'un halo de clarté -violentée- persévère Sous l'enluminure soumise du plafond-miroir
Dans la nuit démesurée, s'enfle d'effarement, Avec ce qu'il contient de noirceurs funèbres Dans l'obscurcissement blafard des ténèbres, Ce que l'on nomme à présent : le firmament.