Sont-ce le jais de ses yeux gourmands en couleurs Et l'incarnat vif de sa bouche chérissante Qui me tiennent sous leurs charmes ensorceleurs Et donnent à ma vie : jeunesse renaissante ?
Tout un pan du Ciel, calmement vient s'étoiler Sur ses prunelles en fleur de femme amoureuse, Desquelles des colibris semblent s'envoler ; En cela, je l'aime et l'admire d'être heureuse
À ses lèvres gorgées d'arômes soleilleux, Je puise un philtre nectaréen, qui m'enivre Doucement et m'emplit de rêves merveilleux ; En cela, je l'aime et sais mon bonheur de vivre
Ainsi, dès qu'elle m'ouvre son cœur et ses bras, Source d'eau pure dont le jet se fleurdelise : Comme par magie, elle entraîne dans ses pas L'ombre blanche d'Aphrodite qui s'angélise.