Seul, malgré moi pourtant, mais heureux d’être seul, Je trouve un peu de paix en flânant sur les terres (Allées discrètes, parc, efflorescents parterres) D'un homme simple et bon, mon respectable aïeul
Au bout de quelque temps, les arbres centenaires (Mes vieux frères loyaux, mes fidèles amis), Loin de s'en effarer semblent avoir soumis : La lumière instable et les mauvais vents contraires !
Au bout de peu d'instants, l'électrique frisson (Celui grisant et fort de la joie retrouvée) Communique à l'esprit l'allégresse avivée : Je récite des vers, murmure une chanson
Rien ne trouble à présent, ni le lieu, ni ma vie : C'en est fait des passions et du grand sentiment ! Droit et calme je vais, bonnement, gentiment ; Et sans plus m'inquiéter, je chante mon envie
De crier à l'Amour : « Va-t'en donc ! Va-t'en loin De mon cœur mis à nu, de mon cœur sans défense ! » Quoiqu'à l'Amour aussi, je pardonne l'offense De m'avoir fui longtemps ; le Ciel m'en soit témoin.