Inextinguible, liliale et absolue, S'archangélise l'âme d'un bouquet blanc Qui s'effeuille, fleur à fleur, sur un banc Grisâtre, vieux et de boiserie vermoulue
Tel un sphinx, fièrement, trône à son côté : Le violon de Pauline, imprégné des caresses Que l'archet, mu par ses mains enchanteresses, A prodiguées sur l'instrument brillanté
Et je perçois comme elles m'étaient en rêve, Les notes vivaces d'un scherzo wagnérien En partance pour l'élite du monde aérien : L'amour est là, dessus nous, qui s'élève.