tous les dictateurs
Chers dictateurs, quel sale métier que le votre !
Le prix du sang comble vos envies, pas les nôtres.
Vos ambitions sont prêtes à tout sacrifier.
Vous vous faîtes couronner, d'or et de lauriers !
Tel Caesar, vous rêvez de conquérir la Terre !
La convoitise enverra nos fils à la guerre.
Incapables d'aller vous-mêmes sur le front !
Vous envoyez vos sbires. Vous êtes trop félons !
Combien d'enfants, connaîtront encor' la famine ?
 cause de l'argent gaspillé, pour vos mines.
Ces mines qui restent, et marquent vos conquêtes.
Pour qu'ainsi des innocents en aient leurs chairs défaites.
Soyez satisfaits ! ils n'auront plus d'avenir.
Mais leurs coeurs garderont, gravés, vos souvenirs.
Vous avez pris la vie, que nos coeurs ont fait naître.
Pourquoi le Seigneur, nous a-t-il fait vous connaître ?
Dieu serait-il si grand, et ses yeux trop petits ?
Pour ne pas entrevoir, tous ces coeurs anéantis.
Votre règne ne laisse que charniers odieux !
Tous resteront trempés, par les larmes des cieux.
Quand vos combats sont finis, s'écoulent nos larmes.
Nous pleurons leur jeunesse, tombée sous vos armes.
Après avoir bu leurs vies, à grandes gorgées.
Vous trinquez ! à nos filles et nos fils égorgés.
Vous servez après la boucherie, du champagne.
Il a le goût de nos sangs, pas de nos campagnes.
Seulement présents, pour inaugurer la stèle ;
Sur laquelle a gravé, votre main criminelle.
Les prénoms de nos garçons, inconnus de vous.
Enlevés à nos vies, pour l'ambition d'un fou.
Irez-vous chaque jour, dans tous vos cimetières ?
Pleurer nos enfants, dont la Nation était fière.
Votre caveau sera toujours couvert de fleurs.
La tombe des nôtres, tapissée par des pleurs.
Dans tous vos jours, vous n'aurez servi que Satan !
Est-ce le Démon qui donne vie aux tyrans ?
L'Enfer restera pour vous, un trop bel exil.
Comment avez-vous pu tuer, autant de civils ?
Maudite est votre vie, trop nombreux sont vos morts !
Dans le Styx, vous pourrez baigner tous vos remords.
Reviens Saint Georges ! et délivre-nous du Mal !
L'amour fuit la Terre, l'homme n'a plus d'idéal.
Les deuils, les larmes, ne devraient pas nous toucher.
La paix est un trésor, que tous, devrions chercher.
L'armistice venue, nous pouvons crier "Victoire !".
Dictateurs ! vous gardez la honte, pas la gloire !