Une larme solitaire et désséchée Coule lentement de leurs grands yeux bleus Ce soir encore le ciel éclairé Ne brillera pas pour ces petits malheureux La faim pour eux est un sentiment Une passion qu'ils partagent l'âme meurtrie Seigneur, veilles-tu sur tes enfants? Entends-tu ces plaintes à travers leurs cris? Le temps pour eux semble s'arrêter.
Epais comme le brouillard, les soirs d'hiver Qu'un jeune garçon regarde désarmé Avec l'innocence d'une petite fille mère. Le monde se résume en eux, Les sacrifiés d'une société matérialiste . Le monde s'explique par eux. Mourant pour que d'autres s'enrichissent.
Et puis on parle de fatalité..... Quand affaiblis ils succombent doucement, Et puis leur mort est normalisée; Après tout ce n'était que des enfants.
L'occident s'enferme dans son indifférence, La puissance et l'argent c'est leur dignité Derrière une cigarette ils sirotent un café.