Ses doigts se sont crispés sur son ventre tendu, Son souffle est haletant et brise le silence, Après ce moment lourd, haché de violence Son malheur de nouveau, partout s'est répandu.
La vie est en sursis et le temps suspendu, Apeuré par l'horreur de cette turbulence Où règne le tourment voilé de pestilence Et l'appel au secours dont le cri s'est perdu !
Comme le dernier pont qui la mène au mouroir, Elle lève la tête et voit dans le miroir Son frêle corps osseux du front à la cheville.
Alors elle s'assoit, et pleure doucement En s'allongeant par terre, et se recroqueville Comme un fœtus qui meurt en murmurant "maman !"