Elle m'est douce et si pur, limpide et lumineuse, Toujours à mes côtés, envoutante elle me fixe Ses yeux pourtant si sombres, dénoncent ma pâleur Je la connais par cœur.
Les cheveux reflétant les soleils d'un été, Les épaules arrondis, dégagées, libérées, Laissent paraître une peau dénuée d'impureté. Je la sens contre moi, fine et silencieuse.
Je lui parle parfois, elle observe et m'écoute, Mes ennuis éphémères, qui d'emblée se subliment, Insouciante, me pardonne, par sa grâce et Ses charmes, mon baume est ma douleur.
Mais bien que belle et mystérieuse, Elle n'est que froide, impassible, impossible, Et de son petit cadre, enfermé dans sa cage, Elle reste immobile.