Ce matin, le ciel est nuageux, Un petit vent s'est mis à souffler. Une, deux, puis trois gouttes de pluie Ont commencés à tambouriner à la fenêtre. Les feuilles frissonnent sur l'arbre noueux, Ce viel ancêtre ploie sous l'ondée.
Moi, bien au chaud, je regarde l'automne arriver. Maintenant la pluie se fait plus préssente Des rigoles se forment sur la terre assoiffée. L'eau ruisselle maintenant dans la gouttière, Je l'entends chanter dans les tuyaux. Cette pluie, purificatrice de tous mes maux, Me nettoie me régénère. Bientôt, je descendrai dans le jardin Respirer l'odeur des herbes mouillées. Je cueillerai quelques feuilles de romarin Pour t'en faire des colliers.