Doit-on se plaindre de ce stylo obligeant En dépit de cette oppression qu’on relâche Choquante sa félonie pour nos sentiments Ces vers zèles ne sont que nous-mêmes en tranche
A tort on torde sa crinière pour le dompter Et lui, claque ses sabots, lance en air son naseau Sans point se méfier de celui qui le monter Celui qui si aisément mange le morceau.
Rondeau, virelai, sonnet, élégie, ballade... Des nacelles embarquant nos sentiments en fraude Sommes nous naïfs en miroitant ce que nous sommes ? Nos amours, nos pensées, nos vies... sente qu’on suit.