Encloué toujours à ses allées et retours Vendait son bonjour à un néant en retour Il l’admirait toujours s’éloigner et venir Navetteuse entre sa passion et son désir
Il l'entravait dans ses mémoires consternées Une sensualité animale acharnée Sur ses lèvres se creusait toujours le sourire Et sa féerie incitait les plumes à la décrire
Une rose déboutonnée pleine de vie A la voir, son coeur tressaillait ses ailes Et laper son pollen lui creusait la cervelle Mais sa timidité lui ôtait cette envie
Soudain avec un autre l'aperçut partir Pour ne lui laisser derrière qu'un vilain soupir S'envola avec celui qui osa la séduire Et le contraignit à enterrer ses antres délires
Ainsi, son cœur décocha un cri strident L'échec de son oisif porteur fut ardent Hélas, le rêve idéal demeura sans fin L'amour s'obligea à vivre clandestin