Le Poète se love Epars Gai Toujours gai Dans tous ses jardins zen Et avec un zeste de citron Il imbibe le ver verdâtre de l'univers Et le pousse à ramper Vers l'orbite de six continents mus Toujours mouvants Sous les yeux clignotants D'un épervier toujours incompris.
Accroupi Entre épée et épée Le Poète étanche le sang de la carte Et scie La hauteur vertigineuse/la tour D'un certain superman toujours tyran.
Accroupi Entre épi et épi Le Poète -La main heureuse Et/ou de la main à la main- Ne récolte Que l'indomptable révolte de l'âme: La Paix.
Gai Toujours gai D'ici l'an x de la faim Le Poète ne dort,dans l'ombre, Que pour surgir Dans l'autre panique,demain.
Gai Toujours gai D'ici l'an fixe de l'infernal paradis/ Le départ, Le Poète ne cesse De tout gâcher: Le chemin qui mêne à Rome, Le rêve Et même la vie d'ordure et d'or.
Le Poète ne dort,dans l'ombre, Que pour rêver D'un peu de soleil,de plus Et ce.. Pour partir Les jours qui viennent Debout, Absurde Et gai.