Anodin, Le temps s’infiltre entre aveux et doigts Anodin, Le temps s’encastre dans l’écrin De l’enfant qui ne cesse de Même l’hirondelle d’un printemps vécu Anodin, Le temps s’entasse pour gommer le temps L’espace s’offre à tout le monde Et tout le monde le cerne, Entre aveux et doigts Le sahel ? Cet indomptable sang de la Grande Bleue S’isole entre aveux et doigts fourchus… En escaladant le mur d’un rêve fou : Chanter et danser « groove is in the heart » Le fil d’Ariane d’un certain sahel fourchu Le long d’un rêve fou … Pendant que l’albatros repère Sa danse circulaire dans l’espace Ivre d’un absolu bleu comme Dieu. De la page blanche, De quelques kilomètres d’or… A la page bleue S’allonge l’isthme de l’ombre méditerranéen Le soleil se lève de l’Est Et tombe à quelques pas D’un peintre si contemporain : L’enfant Horace se met à peindre la mer, Le fond perdu de l’horizon Et l’albatros.