Un espace sombre, glacé, étendue altérée Un regard plein de néant : Où es-tu passé? Une lumière s’affadit épousant le rivage Ta silhouette s’efface, se fond dans les nuages Tes rêves et tes chimères ont déchiré la toile Ouvrant une fenêtre sur ruelle désolée La lune fardée s’endort dans le creux d'une vallée Sur des coussins moelleux de brocart et d’argent Un espace sombre...glacé... Le doux soleil de fer évidé de son sang Tel l’océan immense avide et malfaisant La cloison empourprée défigure le voyage Mais qu’as-tu à pleurer ? Tu croyais au mirage Du désamour doré, à l’appel des étoiles ? Un espace sombre...glacé...