La nostalgie deserre ses griffes acérées Comme nos chemins sont ombragés Par les branches de nos peurs refoulées Que sacrifierais-tu pour enfin m'écouter ? Une chanson que nous pourrions partager Une distance entre nous c'est ainsi installée Crois-tu qu'un jour nous devrions l'atténuer ? Nos deux coeurs en leur gangue se sont figés Que reste-t'il de nos tendres années ? Un filet sombre, une branche, un baiser Un pays mort ou tu ne veux plus demeurer Une terre aride où tout arbre est condamner...