Un rai de soleil caresse une ombrelle Parfois on hiberne, attend en silence Le coeur en sommeil sondé mes parcelles Un regard satin réveillant l’absence Léger basculement, ivresse sensuelle Un essor muet pour une autre danse Garder ce secret : désir qui rend belle ! Tout comme la lumière éclaire la pénombre Ressentir enfin ce transport intense Ses charmantes prunelles ont chassé mes ombres
Démarche élègante et sa gestuelle En arrêt devant ce corps en partance L’écrin de ses hanches est une ritournelle Aime ce buste mouvant, ses bras qui balancent Remonter l’horloge, le cadran martèle Peu m’importe le Temps, goûter à la transe ! De cette silhouette, vibrante d’étincelles ! Emue par cet être, l’horizon moins sombre Une invitation à la transhumance ! Ses charmantes prunelles ont chassé mes ombres
Tu sais, tu chavires pour un simple mortel Au fond tu devines derrière l’innocence La stabilité et sous la dentelle Un profond respect, agréable variance Une personne virile, univers pastel ? L’image de cette glisse, étonnante puissance Rapide, détonante, précise mais cruelle Car une chute suffit, briser par un nombre Toujours se relève, la persévérance ! Ses charmantes prunelles ont chassé mes ombres
Sur un piedestal semblant irréel Ne jamais atteindre : Amour éternel ? Car tous les amants que l’esprit dénombre ! Tu n’es point comme ça... Bohême usuelle Ses charmantes prunelles ont chassé mes ombres