Caren, Carelle ou bien Carine Peu lui importe comment je la nomme Puisqu'à mes yeux elle n'est personne
Je pense souvent à cette amie Caren chante une litanie Ourdée de roses blanches comme c'est joli ! Carelle demeure fidèle à son Esprit Toute en retenue, en absolu, elle nie La fragilité qui habille les yeux gris De mon adorable et délicate Carine
Carine s'assieds au bord du lit De brocat pourpre ; La mer s'unit à ses cantiques elfiques Car Carine est un elfe antique !
Caren, Carelle ou bien Carine Peu lui importe comment je la nomme Puisqu'à mes yeux elle n'est personne
plus iréelle qu'un être mythologique Plus linèaire qu'une route allégorique Je songe soudain à toi : froide Carine Etendue lasse, si fragile, si fine Sur ton lit pourpre à Reykjavik
Je te dévoile dans ces quelques lignes Ce que tu inspires à Autrui Un cercle blanc entoure ta vie Nul n'est censé le franchir Ou demeures-tu Carine? Dans tes limbes chimériques ? Ou bien dans tes hivers éternels ? Enfermé en ton coeur peut-être ?
Pourtant c'est ta force ce deni Je pense souvent à toi : froide Carine à ces serpentins chemins de Vie Qui ménent au seuil de ton âme unie