Et la pluie océane sussure aux insolents Que l'amertume approche indéniablement Les sons cristallins résonnent si souvent Annonçant le déclin pour nous pauvres vivants
ô comme le ciel est noir, ô comme il est troublant Ne sens-tu point ce soir l'approche du Néant? Il ouvre grand les bras, te berçe comme un enfant Il séche alors tes larmes calmant tous tes tourments
ô comme le ciel est noir, ô comme tu es tremblant Serait-ce le désespoir qui ralentit ton sang ? Si je t'offrais mon coeur atténuant ta souffrance Pour combler ton bonheur te ferais allégeance
Me suivrais-tu alors au pied du château blanc ? Je possède le bienfait, je libère de l'étrange Chassant de ma présence la peur et la méfiance Je te mène au Royaume où reposent les anges