Le ciel couvre la campagne tandis qu'ils se reposent Le labeur, la chaleur sur la paille ils s'allongent Lovés l'un contre l'autre, ils tendaient vers l'osmose Rien qui vaille qu'on les gronde car la fatigue les ronge
Les champs semblaient moelleux à l'homme et à la femme Accueillant dans leurs bras, ses deux corps si fourbus Ils se laissèrent tenter, à soulager leurs âmes Otant leurs vieux sabots mais demeurant vêtus
On dirait des montagnes, mais accrochées au sol ! Des couleurs estivales,un charriot dans le pré Et Margueritte qui paisse d'un air si enchanteur !
Sans doute était-ce l'été, mais point de parasol ! La lumière chancellante, tourmentait les fermiers Mais enfin ils trouvèrent, le repos, la douceur !