Comme une mer déchaînée qui fracasse les volets Je m' arrache, je m'en vais, le ressac...la marée Parfois dans sa bonté ou sa fougue ou sa rage Elle recrache ses bébés et ils gisent sur la plage
Faire un bout de chemin, entrelats puis serrés Sur le bord du pavé, parfois se retrouver Saches que je songe à toi en dépit de mes mots Tu me manques, dis ma foi, reviens donc au château
Tranquillement allongée sur une plage de galets Doucement se tourner pour contempler l'allée En rubans, soierie bleue, déjeuner au soleil Prononcer aucun son : le monde est une merveille
Et le vent s'assagit, il caresse l'océan Je me sens apaisée : redevenir enfant Pour jouer sans relâche, pour aimer sans contraintes Construire châteaux de sables touchant la nuit éteinte