Et si je vous contais les songes qui m'habitent Douteriez-vous encor' que les fées érudites Tissent ainsi nos esprits, non, point d'incantations Car elles connaissent si bien les rudiments-frissons ! Elles possédaient déjà tous ces rites ancestraux
Pourquoi nommer sorcières, ces savantes, ces druidesses ! Ne craignant point l'orage, n'ayant comme faiblesse L'amour qu'elles nous portaient, et si je vous contais...
Me croiriez-vous enfin ? Si je rompais le voeu ! Brisant le sortilège des hommes et ceux des dieux ? Puis si je vous menais au-delà des vitraux Que vos mirettes admirent ce qu'il y a de plus beau Traversée du miroir, et si je vous contais...