Et le ciel amoureux nous couvait du regard Il se disait sans doute : "Ne crois pas au hasard" Des chemins sinueux nous menèrent vers un parc Tulipes, chèvrefeuilles, des cibles, des tirs à l'arc... Refaisant mon chignon... refermant ta chemise Les champs baignés de rose, crépuscule approchant Nous marchions tendrement... mais à pas de géant ! Des merles chantaient tout bas, remuant leurs ailes grises Et le ciel amoureux... Qu'elle est loin cette époque de l'innocence si pure En ton coeur triomphant où rayonnait l'azur ! Habitée par l'hiver... l'horloge qui hausse la voix Tout te semble vide et dur, tu attends ton trépas Mais emporte avec toi... la malle dans la remise... Et le ciel amoureux...