Le Spleen m'habite parfois, visitant mes pénates Mélancoliques espoirs, j'ai le coeur qui s'alarme Et le long du visage, des perles, non des agathes S écoulent, silencieusement, en dépit du vacarme...
A priori les maux cheminent vers un château Le parcours délicat, les embûches, les obstacles S'élèvent de doux lambeaux, des villes et des hameaux Prières, odes, oraisons, crois-tu à ces oracles ?
J'ai l'âme ankylosée et l'esprit lapidaire J'aspire à la gaieté, à l'Amour salvateur Mon visage refermé : la croix et la bannière Envisagent la beauté d'un orage de douceur
Le cerveau voyageur, véhicule de mes songes Au-delà des barrières se cache un horizon L'herbe serait-elle plus verte ? Ce n'est point un mensong Au-delà de la mer : il y a ma maison !