Je demeure quelque part entre Terre et nuages Panorama unique loin de la pollution Un endroit idyllique sans régions, sans nations ! Dévoiler cet Eden ce ne serait point sage !
Si tu comptes mille étoiles, trouvera ma maison Un dédale onctueux quadrillera tes pas Une banquette zinzoline te servira de mât Si tu te laisses guider pour diverses raisons
Car au creux de mes reins repose un farfadet En mon corps chrysalide je couve un pavillon De soleils moribonds, de sourires papillons Prends le temps d’écouter le plus doux des secrets
Je réside en un lieu magnifique et sensuel Où les minutes s’éteignent, la clepsydre suspendue Ni la nuit, ni le jour en terrain inconnu Seulement ton écho pour habit virtuel !