Là où tu sommeilles, aux milieux des ondes Sur de doux coussins drapés de satin Laisserais-tu choir les ténèbres blondes ? Sur le reposoir où naît le Matin ?
Le Soleil brille-t-il là où tu demeures ? Là où tu reposes au milieu des bombes La Lune te convie à livrer ton coeur Même si tu hésites à chaque pas tu tombes
Un astre violacé attire ton regard Comment voyager ? Pourquoi ce chagrin ? Le tumulte des trains, écho de la gare ! Nouvelles directions : aller vers demain
Un silence sonore : l'hécatombe des ombres Esprit moribond toujours tu te hâtes Tu choisis un arbre au feuillage bien sombre De ce vieux cimetière dont tu es la chatte !