Voici le Soir venu dans son étole en soie Vacillantes, incongrues, sueurs de désespoir Flocons de poudres célestes jouant au jeu de l'oie Quadrillant toute la voûte de leurs lueurs d'ivoire
Au balcon : l'allégresse au sourire illusoire Chantant à Son Altesse qu'en elle luira toujours En dépit de ses gestes, allure ostentatoire Rayonneront encore : ses ôdes, ses lais d'amours
Ses prunelles alizés déchirant les nuages Je sais tu m'as conté, l'aigreur de son message De tes yeux s'écoulèrent des jonquilles de paresse
Clapotis, clapotant : tu sautes de flac en flac Dessine du bout du doigt : un pays de noblesse Demeure ni rois ni reines mais Eros sous un lac !