Je n'ai rien écrit car la mer m'a enlisée Je n'ai pas bien compris les appels, les criées Je n'ai rien entendu la marée m'a jetée Au bord de l'inconnu, ce néant affamé
Je chois au creux des vagues, me suis abondonnée à son cruel visage, ses rochers acérés Une main ô je divague, une main m'a attrappée En vie et assoiffée, la mer m'a balayée...
Son ventre se nourrit de chagrins et de souhaits Comme la mer fût triste car j'ai pu m'évader !