Allongée sur une tombe Deux lumières me fixent J’attends que la nuit tombe Enfin elle arrive : Ma renarde, Sa tête rousse sous ma main M’émeut, je m’égare ! Comme la lueur d’un matin Je retiens ma respiration, Ses yeux Luisants et profonds comme l’Enfer Elle est tout prés de moi Me dévisage Un échange muet, impalpable Mon cœur qui bat Le vent caresse la stèle Il commence à pleuvoir Elle court se réfugier dans la forêt Tandis que je la regarde Une ultime caresse, La pluie dilate nos pas